Réforme de la Pac Les agriculteurs bretons s'inquiètent des projets concernant l'élevage
Les agriculteurs bretons ont exprimé mercredi leur inquiétude face aux projets de règlements de la Pac, applicables en 2014, dont l'adoption en l'état pourrait avoir des « conséquences dramatiques » sur le secteur de l'élevage en Bretagne, première région de production en France.
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« Si elles sont adoptées en l'état, les propositions de la Commission Européenne conduiront à une perte importante des aides directes pour la Bretagne de l'ordre de 20 % », affirment les signataires. « La profession agricole bretonne est déterminée à faire en sorte que l'élevage redevienne une priorité européenne pour éviter qu'un des piliers de l'économie régionale ne soit mis à mal par cette nouvelle réforme de la Pac », poursuivent-ils.
« Soutenir l'activité des éleveurs »
Les agriculteurs bretons réclament notamment des « outils puissants de régulation des marchés (...), seuls capables de lutter contre la volatilité des prix ». Ils estiment aussi que « les futures aides directes doivent contribuer à soutenir l'activité des éleveurs ». « Ne raisonner qu'en termes de surfaces, en ignorant que l'agriculture bretonne d'aujourd'hui repose d'abord sur les agriculteurs eux-mêmes, est une perspective partielle », ajoutent-ils.
L'agriculture bretonne comprend près de 35.000 exploitations et compte 68.000 actifs, sans compter les emplois induits. La Commission européenne a proposé le 12 octobre de conditionner une partie des aides au respect de l'environnement et de rendre la politique agricole commune plus équitable en plafonnant les subventions, dégressives à partir de 150.000 euros sans pouvoir dépasser les 300.000. Ses propositions visent également à rééquilibrer progressivement les subventions au profit de l'agriculture extensive.
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